Le bon fonctionnement des milieux aquatiques est à la croisée des enjeux du territoire de la Têt.
Des rivières en bon état rendent de multiples services à nos sociétés qui ne se limitent pas au bon état des eaux et à la gestion des crues. Elles contribuent aussi à la biodiversité, au cadre de vie, au développement économique et social des territoires, à l’adaptation au changement climatique, et en plus, à la bonne gestion des finances publiques.
Redonner un fonctionnement naturel aux cours d’eau artificialisés est un des moyens efficaces et reconnus pour atteindre le bon état écologique des rivières et pour réduire les dommages liés aux crues.
Les actions spécifiques de gestion du risque inondation sont à retrouver dans la rubrique qui lui est consacré.
Plusieurs projets sont à la confluence de la gestion du risque et celle du bon état des rivières :
Comme nous l’avons vu dans l’onglet « Rétablir les continuités », une centaine d'ouvrages entravent plus ou moins fortement la circulation des sédiments et des poissons avec comme conséquence un appauvrissement de la qualité des milieux (diversité) et un déséquilibre du fonctionnement des cours d'eau (incision, érosions localisés, perte de capacité à autoépurer l’eau, etc.)
Face à ce constat, les propriétaires des infrastructures de franchissement du cours d’eau sont appelés à réaliser un diagnostic de leur ouvrage vis-à-vis de la continuité écologique et à réaliser les travaux s’ils se révèlent nécessaires pour permettre les circulations, d’autant plus sur les secteurs du bassin versant où les enjeux morphologiques (incision) et biologiques (existence d’habitats propices à la vie et reproduction) sont importants.
La Société Hydroélectrique du Midi (SHEM) propriétaire de plusieurs prises d’eau sur la Têt en amont du barrage de Vinça a réalisé les aménagements nécessaires à la montaison et/ou dévalaison des truites sur 3 prises d’eau présentes sur des cours d’eau classés liste 2. D’autres travaux sont à venir d’ici 2022 sur 4 autres ouvrages : les prises d’eau de la Carança, Thuès-Fontpédrouse, Paillat et Thuès-Olette.
La Direction Interdépartementale des routes du Sud Ouest (DIRSO) a effectué en juillet 2018 les travaux d’aménagement de deux rampes à anguilles sur le seuil de Millas. Ces travaux seront en partie repris à l’été 2019 pour une meilleure fonctionnalité de ces aménagements.
La communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM) a réalisé les études avant-projet pour rétablir la continuité piscicole sur 2 ouvrages présents dans Perpignan : le passage à gué du palais des expositions et le radier du Pont Joffre. Les travaux interviendront d’ici 2022.
Le Conseil départemental des Pyrénées Orientales étudie actuellement les possibilités d’abaisser le radier du passage à gué de Pézilla-Saint Feliu pour le passage des poissons. Les travaux devraient être réalisés à l’été 2020.
La Société Hydroélectrique du Midi (SHEM) propriétaire de plusieurs prises d’eau sur la Têt en amont du barrage de Vinça a réalisé les aménagements nécessaires à la montaison et/ou dévalaison des truites sur 3 prises d’eau présentes sur des cours d’eau classés liste 2. D’autres travaux sont à venir d’ici 2022 sur 4 autres ouvrages : les prises d’eau de la Carança, Thuès-Fontpédrouse, Paillat et Thuès-Olette.
La Direction Interdépartementale des routes du Sud Ouest (DIRSO) a effectué en juillet 2018 les travaux d’aménagement de deux rampes à anguilles sur le seuil de Millas. Ces travaux seront en partie repris à l’été 2019 pour une meilleure fonctionnalité de ces aménagements.
La communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole (PMM) a réalisé les études avant-projet pour rétablir la continuité piscicole sur 2 ouvrages présents dans Perpignan : le passage à gué du palais des expositions et le radier du Pont Joffre. Les travaux interviendront d’ici 2022.
Le Conseil départemental des Pyrénées Orientales étudie actuellement les possibilités d’abaisser le radier du passage à gué de Pézilla-Saint Feliu pour le passage des poissons. Les travaux devraient être réalisés à l’été 2020.
Entre Néfiach et l’autoroute A9 la Têt est en situation de déséquilibre sur plusieurs tronçons : le lit est incisé suite à la disparition du matelas alluvial (revoir à ce sujet l’onglet consacré au transport solide). Les conséquences sont multiples : chenalisation de la rivière, perte de réserves en eau, risques de dégradation de la ressource en eau (AEP), perte de biodiversité, risque accru de déstabilisation des ouvrages construits en travers ou le long du cours d’eau (digues, seuils, ponts), disparition des forêts alluviales, diminution de capacité auto-épuratrice du cours d’eau, réchauffement des eaux, etc. Ce sont de sérieuses menaces pour l’activité socio-économique du territoire.
Stopper le phénomène d’incision consiste à activer une série de leviers :
Le Conseil départemental des Pyrénées Orientales a expérimenté en 2014 la réinjection de matériaux en aval du barrage de Vinça suite à une étude sur l’impact du barrage sur le transit sédimentaire. Cette opération étant positive pour le fonctionnement du fleuve, elle a été renouvelée dans le cadre d’un programme pluriannuel 2017-2020 et va faire l’objet d’un suivi pour mieux en évaluer ses effets.
Le SMTBV réalise un suivi de la topographie du lit de la Têt aval (notamment du secteur incisé). Il acquiert régulièrement (tous les 3 ans, à tous les 6 ans selon les secteurs) de nouvelles données pour mieux comprendre la dynamique sédimentaire et qualifier l’évolution du lit sur des tronçons homogènes (enfoncement ou exhaussement). Ce suivi a vocation à alimenter les études préalables à la restauration de la rivière, projet également porté par le SMTBV.
Le SMTBV a démarré fin 2018 les études pour la restauration du lit de la Têt sur le linéaire où l’incision est globalement la plus marquée : de Saint Feliu d’Avall à Perpignan. L’objectif est d’étudier plusieurs options d’aménagement (élargissement du lit, reméandrage, recharge en matériaux) en composant avec les différents enjeux du fleuve (risque inondation, projets d’urbanisme et d’infrastructures, activité agricole), puis de réaliser des travaux sur un site pilote.
Le bassin versant présente :
Les études menées successivement par le Syndicat en 2010, 2014 et 2016 ont mis en évidence la nécessité d’une approche globale sur ce sujet. Le travail que va porter le SMTBV ces prochaines années, en partenariat avec les Services de l’État, est de mettre de la cohérence entre les interventions réalisées par les ASCO (association de riverains propriétaires), celles auparavant réalisées par les collectivités alors compétentes et l’absence d’intervention sur certains secteurs. Cela consiste à mettre en musique un programme de restauration et d’entretien de la végétation établi depuis 2014.
Les marchés de travaux formuleront des consignes très précises quant aux méthodes d’élimination.
Des chantiers, menés notamment par le Parc Naturel Régional des Pyrénées Catalanes (PNR PC), sont déjà organisés périodiquement (dernier chantier : élimination du Buddleia sur la Rotja par le PNR PC à l’automne 2018). Ces chantiers d’élimination se poursuivront dès lors qu’ils sont couplés à la restauration d’un périmètre ou qu’ils permettent d’endiguer la propagation d’espèces encore à un stade de développement limité (ratio coût-avantage positif).
Deux actions complèteront ces opérations de terrain : la mise en place d’un suivi des invasives pour surveiller les évolutions et pallier à de nouvelles invasions éventuelles, l’information des publics et la formation technique locale pour la reconnaissance et la lutte citoyennes.
Le Parc Naturel des Pyrénées Catalanes a finalisé en mars 2018 un programme d’action concerté sur les zones humides du site classé des Bouillouses à partir d’un diagnostic écologique, socio-économique et hydrologique. Une centaine d’actions sont prévues sur 5 ans et visent la protection et la restauration des zones humides, le soutien d’un pastoralisme durable, la structuration et le développement d’un tourisme cohérent avec les enjeux environnementaux du territoire.
Le SMTBV souhaite développer une stratégie globale de gestion des zones humides du bassin versant pour améliorer les connaissances et prioriser les actions sur les zones humides les plus structurantes vis-à-vis de l’équilibre fonctionnel du bassin versant et des services rendus.
Enfin l’estuaire du Bourdigou, complexe humide particulier, propriété du Conservatoire du littoral, fera l’objet d’un nouveau programme d’action à partir d’une étude du fonctionnement de ce milieu sous différents angles (hydrologique, écologique, hydraulique). Ce travail sera réalisé par le gestionnaire de ce milieu.
La qualité des eaux des rivières du bassin de la Têt est globalement bonne. Nous observons néanmoins des dégradations locales ou temporelles (en lien avec les variations du débit) :
Par ailleurs, la concentration en phytosanitaires mesurée dans la Têt est en augmentation depuis 1997 et une pollution en PCB est observée sur la Basse depuis 2009. Enfin le problème des macro-déchets (matériaux plastiques, décharges sauvages etc.) en rivière est croissant.
Ces problématiques sont explicitées dans l’onglet « améliorer la qualité de l’eau ». Les solutions générales à apporter y sont également énumérées.
A Prunet et Belpuig (49 habitants), la commune démarre en 2019 la construction de deux stations à filtres plantés de roseaux - au hameau Trinité et au village -.
La commune de Nohèdes (64 habitants) projette de construire un système collectif d'assainissement des eaux usées de type filtre planté de roseaux. La configuration communale (topographie, forme de l'habitat...) complique la faisabilité du projet.
Sur la commune de Boule d'Amont (55 habitants), la municipalité démarre en 2019 les travaux de construction d'un système de traitement des eaux usées par un système de filtres plantés de roseaux.
La commune de Souanyas (40 habitants) finalise son schéma d'assainissement. Deux stations à filtres plantés de roseaux devraient être construites par la suite par la municipalité pour traiter les eaux du village et du hameau de Marians.
Le SIVOM des deux Corbère a finalisé son schéma d'assainissement en 2018. Une nouvelle programmation de travaux sur les réseaux est donc imminente. Les dernières opérations concernent :
A Fillols (183 habitants), la commune a entrepris des travaux de renouvellement du système d'assainissement (réseaux + stations) début 2019.
A Trévillach, le SIVU du Conflent va réaliser courant 2019 les travaux de construction d'une nouvelle station de traitement des eaux usées par filtres plantés de roseaux. Les travaux comprennent la mise en place des réseaux de transfert des eaux de l'ancienne station à la nouvelle.
A Marquixanes, le SIVU du Conflent réalise en 2018 une étude de faisabilité sur la réhabilitation de la station d'épuration.
A Prades, le SIVU du Conflent réalise en 2018 les travaux pour la mise en place d'un complément de traitement des eaux usées sur la station d'épuration existante. Il s'agit de mieux éliminer le phosphore pour réduire son rejet dans la Têt.
Les élus du SIVOM du Cady réfléchissent actuellement aux scénarios d'amélioration du traitement des eaux usées de Corneilla de Conflent.
Le SIVOM de la vallée du Cady finalise en 2019 une nouvelle phase d'études pour identifier les points noirs restants du système d'assainissement et prioriser les travaux (ces études constituent ce qu'on appelle un schéma directeur d'assainissement. Il a pour objectif d'orienter les investissements).
Plusieurs actions vont émerger de ces études :
La Communauté urbaine de Perpignan Méditerranée Métropole poursuit la mise en oeuvre de sa programmation de travaux sur les réseaux des communes de son périmètre. En 2018, ce sont plus de 3 000 mètres de linéaire de réseaux fuyards qui ont été réhabilités.
La communauté urbaine finalise en 2018 la révision du Schéma Directeur d'Assainissement de la ville de Baho. Ces études du système d'assainissement de la commune permettent d'identifier les points noirs et de programmer les travaux pour les résoudre.
La communauté urbaine termine début 2019 les travaux de reconstruction de la STEP de Calce.
Depuis septembre 2018, la communauté urbaine réalise les travaux pour compléter le traitement des eaux usées par la station de Perpignan. Il s'agit d'aller plus loin dans l'élimination du phosphore et des boues et ainsi d'améliorer la qualité du rejet de la station dans la Têt.
Les services de l’État ont mené une nouvelle campagne de mesures à différents points du bassin versant de la Basse à l’été 2017 qui a permis de circonscrire la source de la pollution en PCB.
Les travaux de purge sont intervenus à l’automne 2018 et font l’objet d’un suivi.
Depuis quelques années, le Parc Naturel Marin du Golfe du Lion cherche à mieux quantifier le déplacement fleuve-mer par des suivis au niveau des plages à l’embouchure et sur la partie terminale du fleuve.
Le groupe de travail sur les macro-déchets conforte en 2018 une stratégie d’actions axée sur la sensibilisation et la communication auprès du tout public et couplée à des visites de terrains voire des opérations de nettoyage.
A Prunet et Belpuig (49 habitants), la commune démarre en 2019 la construction de deux stations à filtres plantés de roseaux - au hameau Trinité et au village -.
La commune de Nohèdes (64 habitants) projette de construire un système collectif d'assainissement des eaux usées de type filtre planté de roseaux. La configuration communale (topographie, forme de l'habitat...) complique la faisabilité du projet.
Sur la commune de Boule d'Amont (55 habitants), la municipalité démarre en 2019 les travaux de construction d'un système de traitement des eaux usées par un système de filtres plantés de roseaux.
La commune de Souanyas (40 habitants) finalise son schéma d'assainissement. Deux stations à filtres plantés de roseaux devraient être construites par la suite par la municipalité pour traiter les eaux du village et du hameau de Marians.
Le SIVOM des deux Corbère a finalisé son schéma d'assainissement en 2018. Une nouvelle programmation de travaux sur les réseaux est donc imminente. Les dernières opérations concernent :
A Fillols (183 habitants), la commune a entrepris des travaux de renouvellement du système d'assainissement (réseaux + stations) début 2019.
A Trévillach, le SIVU du Conflent va réaliser courant 2019 les travaux de construction d'une nouvelle station de traitement des eaux usées par filtres plantés de roseaux. Les travaux comprennent la mise en place des réseaux de transfert des eaux de l'ancienne station à la nouvelle.
A Marquixanes, le SIVU du Conflent réalise en 2018 une étude de faisabilité sur la réhabilitation de la station d'épuration.
A Prades, le SIVU du Conflent réalise en 2018 les travaux pour la mise en place d'un complément de traitement des eaux usées sur la station d'épuration existante. Il s'agit de mieux éliminer le phosphore pour réduire son rejet dans la Têt.
Les élus du SIVOM du Cady réfléchissent actuellement aux scénarios d'amélioration du traitement des eaux usées de Corneilla de Conflent.
Le SIVOM de la vallée du Cady finalise en 2019 une nouvelle phase d'études pour identifier les points noirs restants du système d'assainissement et prioriser les travaux (ces études constituent ce qu'on appelle un schéma directeur d'assainissement. Il a pour objectif d'orienter les investissements).
Plusieurs actions vont émerger de ces études :
La Communauté urbaine de Perpignan Méditerranée Métropole poursuit la mise en oeuvre de sa programmation de travaux sur les réseaux des communes de son périmètre. En 2018, ce sont plus de 3 000 mètres de linéaire de réseaux fuyards qui ont été réhabilités.
La communauté urbaine finalise en 2018 la révision du Schéma Directeur d'Assainissement de la ville de Baho. Ces études du système d'assainissement de la commune permettent d'identifier les points noirs et de programmer les travaux pour les résoudre.
La communauté urbaine termine début 2019 les travaux de reconstruction de la STEP de Calce.
Depuis septembre 2018, la communauté urbaine réalise les travaux pour compléter le traitement des eaux usées par la station de Perpignan. Il s'agit d'aller plus loin dans l'élimination du phosphore et des boues et ainsi d'améliorer la qualité du rejet de la station dans la Têt.
Les services de l’État ont mené une nouvelle campagne de mesures à différents points du bassin versant de la Basse à l’été 2017 qui a permis de circonscrire la source de la pollution en PCB.
Les travaux de purge sont intervenus à l’automne 2018 et font l’objet d’un suivi.
Depuis quelques années, le Parc Naturel Marin du Golfe du Lion cherche à mieux quantifier le déplacement fleuve-mer par des suivis au niveau des plages à l’embouchure et sur la partie terminale du fleuve.
Le groupe de travail sur les macro-déchets conforte en 2018 une stratégie d’actions axée sur la sensibilisation et la communication auprès du tout public et couplée à des visites de terrains voire des opérations de nettoyage.
Pour toute information à ce sujet, allez explorer la rubrique « partager notre ressource ».
Quels constats ?
De nombreux acteurs de l’aménagement et de l’eau interviennent sur le bassin versant de la Têt avec des approches et des logiques de fonctionnement différentes.
Bien que le syndicat de bassin soit encore jeune, son rôle de fédérateur et d’appui technique et stratégique est reconnu. Les dynamiques lancées sur le bassin versant (PAPI, contrat de rivière, PGRE) prennent de l’ampleur et impliquent une charge de travail croissante pour la structure.
Certains tronçons de cours d’eau sont orphelins de maîtrise d’ouvrage pour la gestion des milieux aquatiques depuis de nombreuses années. Sur les autres secteurs, les interventions se font en silo, sans vision globale et intégrée du fonctionnement du cours d’eau.
La réforme territoriale (lois NoTRE et MAPTAM et les décrets qui en découlent) impose une réorganisation des compétences locales sur l’eau et les milieux aquatiques à différents horizons.
La Têt est encore perçue relativement négativement par ses acteurs et ses habitants. Il y a globalement une méconnaissance du fonctionnement du fleuve et des services qui sont rendus.
Le syndicat de la Têt a terminé l’étude pour une stratégie d’organisation des compétences locales de l’eau démarrée en 2016. Dans ce cadre, les élus des communautés de communes et communauté urbaine du bassin versant, collectivités fléchées dans les textes juridiques pour exercer la compétence Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations au 1er janvier 2019, ont convenu de transférer cette compétence au syndicat de bassin. Cette décision a impliqué de procéder à la fusion des 3 syndicats existants (Syndicat Mixte d’Assainissement entre la Têt et l’Agly, Syndicat Mixte de la Basse et du Castelnou, Syndicat Mixte du Bassin Versant de la Têt) en un syndicat unique de bassin : le Syndicat Mixte de la Têt Bassin Versant (SMTBV).
Le Préfet a entériné cette nouvelle organisation par approbation des statuts du SMTBV.
Le SMTBV est donc constitué depuis le 1er janvier 2019. La première réunion du comité syndical le 24 janvier a permis de poser les premières bases de cette nouvelle structuration. Le SMTBV est renforcé en termes de compétences et d’équipe. Progressivement et à partir d’études en cours, le syndicat va définir une programmation pluriannuelle d’intervention.
La loi portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) du 7 août 2015 prévoit un transfert obligatoire des compétences « eau et assainissement » des communes aux communautés de communes et communauté urbaine au 1er janvier 2020. Présenté fin 2017, le projet de loi Ferrant a ouvert la possibilité de différer ce transfert au 1er janvier 2026 en faisant jouer une minorité de blocage avant le 1er juillet 2019. Dans ce contexte les communautés de communes Roussillon Conflent, Conflent Canigo, Pyrénées Catalanes sont dans l’attente de connaitre la position des élus pour lancer une étude pour la préparation et la mise en œuvre du transfert.
Différentes caractéristiques du territoire (topographie, configuration du réseau, gestion du service, prix de l'eau etc.) posent la question du bénéfice pour les communes à mutualiser les services eau et assainissement à l'échelon intercommunal.
Les actions de sensibilisation et de communication sur le fonctionnement des milieux aquatiques ont été réalisées ces deux dernières années dans le cadre des journées PAPI (pour en savoir plus sur ces journées c’est ici).
En juin 2017 puis en juin 2018, les scolaires et le grand public ont (re)découvert la Têt et ses problématiques (inondation, ruissellement, manque d’eau en été, patrimoine naturel, etc.) par des ateliers et des expositions.
Par ailleurs, depuis mai 2018, le SMTBV publie une newsletter trimestrielle pour informer tous les publics de l’actualité des projets sur le bassin versant.
Le SMTBV construit actuellement un programme de communication pour les 3 prochaines années. Des nouveaux outils (vidéos notamment) et formats de sensibilisation des scolaires devraient voir leur apparition pour donner envie aux jeunes et moins jeunes de comprendre le fonctionnement de nos rivières et zones humides et d’œuvrer pour les maintenir en bon état.